Au Mans, Fabio Quartararo termine cette journée du vendredi avec le deuxième chrono, derrière Marc Marquez.
Comment te sens-tu avec ce nouveau moteur ?
Ça va un peu mieux. Mais ici, je pense qu’on ne le ressent pas énormément. On le ressent quand même un petit peu. Mais ça fait toujours du bien d’avoir un peu plus de puissance en 5e et 6e, même si les lignes droites sont courtes.
Est-ce que ça pourra t’aider à doubler en course ?
Peut-être pas à doubler, mais au moins à rester un petit peu plus collé dans le virage 1 et réussir à préparer un dépassement dans le 2, donc ça peut être très intéressant. Et je pense que, oui, ça peut être pas mal.
Après ta performance de Jerez, être tout de suite dans le coup ici, ça veut dire que tu peux répéter ça tous les week-ends ?
Non, on ne peut pas répéter ça tous les week-ends, parce qu’on sait très bien ce qui fait qu’on est devant en ce moment : il n’y a pas de dégradation de pneus, on peut être à 100% sur tous les tours et il y a un très bon grip. Le jour où le grip sera moins bon, qu’il y aura un peu plus de lignes droites et qu’il y aura une dégradation, je sais très bien que la performance ne va pas être pareil. Sur un tour, je pense qu’on peut être assez performant, mais sur le rythme, je sais qu’on va avoir un peu plus de mal, parce qu’au final, on a pratiquement la même moto qu’au Qatar. On s’est très bien qualifiés, mais il y avait une dégradation de pneus, une ligne droite assez longue, et on a vu qu’on était un peu plus en difficulté.
Malgré le nouveau moteur, il n’y a pas de dégradation supplémentaire au niveau des pneus ?
Non, parce que sur les quatre premières vitesses, il n’y a pas plus de puissance. C’est surtout en cinquième ou sixième où on en a un peu plus. Ça ne change pas vraiment la caractéristique du moteur.
Ça ne change rien non plus au progrès que tu avais fait sur le train avant ?
Non, ça confirme un petit peu. Comme je l’ai dit, je pense que les courses où il y a beaucoup de dégradation, il n’y en a pas énormément, surtout avec les nouveaux pneus Michelin, ils sont de plus en plus constants. Je pense qu’il va falloir essayer de trouver un petit peu quelque chose sur le grip, pour être surtout mieux dans les circuits où il n’y en a pas.
As-tu une idée concernant le choix de pneus pour le Sprint et pour la course ?
Ça reste un peu vague. Pour le Sprint, c’est assez clair. Et je pense qu’après le Sprint, on va avoir une idée un petit peu plus claire de ce qu’on va utiliser pour la course.
Jack Miller termine cette journée en 6e position. Il a aussi le nouveau moteur ?
On a la même moto. C’est pour ça que pour l’instant, on n’a qu’un moteur. Tous les pilotes ont un nouveau moteur, un nouveau châssis. Il n’est plus trop nouveau, mais c’est toujours le même. Ici, on savait très bien qu’il allait être fort. Il a toujours fait de très belles courses et il s’est bien senti. Ça confirme aussi que la moto va bien quand les conditions sont parfaites.
Qu’est-ce que ça serait pour toi un Grand Prix de France réussi ?
Je n’aime pas trop parler de résultats, mais je pense que clairement avec le rythme qu’on a, faire un top 5, c’est quelque chose qu’on peut faire. Et quand je dis top 5, ça veut peut-être dire un petit peu mieux.
Marc Marquez, il a encore un petit truc en plus. Où est-ce qu’il est plus fort sur ce circuit ?
De partout. En général, c’est de partout. Il ne fait pas grand-chose de mieux, mais peu importe les conditions, peu importe le circuit, il arrive à tourner énormément, comparé aux Ducati… On voit par exemple où il est tombé à Jerez : les deux virages à gauche, sincèrement, c’est incroyable comment il tourne. On va essayer de s’accrocher le plus possible.