Quartararo : « J’espère juste la fin du Grand Prix »

Fabio Quartararo devra passer par la Q1 demain, après un vendredi difficile au Red Bull Ring.

Comment ça va après ta chute ?

Je commence à avoir mal un peu de partout. Apparemment, il y a eu un petit peu d’huile, on a eu une réaction bizarre du hotshot device, mais voilà, rien de spécial. Jack (Miller) a eu un peu de fumée sur la moto. Sincèrement, je ne pense pas qu’il y avait de l’huile, mais je pense qu’il y a eu une réaction du device. On a vu sur les datas, que la moto est descendue pas mal, donc c’est bizarre.

Tu dis que ça a impacté la suite de ta séance, tu as demandé à changer de moto ?

Un petit peu, mais pas non plus énormément, j’ai eu vraiment du mal avec les pneus, à gérer pas mal de choses, c’étaient les pneus plus qu’en difficulté avec la moto, donc c’était pas facile.

Tu penses que ça allait un peu mieux ce matin ?

Ce matin, on a un petit peu poussé à la limite dès le début. Il n’y a personne qui a vraiment mis des pneus. Là, quand tout le monde met des pneus, on voit que tout le monde améliore pas mal, mais on voit qu’on est encore très loin.

C’est difficile pour toutes les Yamaha, qu’est-ce qui vous pose le plus souci ?

Tout, parce qu’il n’y a pas un point vraiment où on est en difficulté, donc il y a tout qui pose problème. Il n’y a pas une chose spéciale. Il nous manque de la stabilité au freinage, du grip, du moteur, de l’aéro, c’est tout qui ne marche pas.

Donc là tu t’attends à ce que ce soit difficile pour tout le reste du week-end ?

Là c’est même plus des détails, c’est juste qu’il n’y a rien qui marche pour l’instant, c’est là où je pense qu’on est le plus en difficulté.

Tu vas mettre quoi en place d’ici la fin du week-end ?

En tant qu’en pilotage, sincèrement on va regarder un petit peu les données, mais il n’y a aucune Yamaha non plus qui est beaucoup plus rapide, donc il n’y a pas grand chose à regarder, comparé aux autres c’est qu’on est beaucoup trop loin, donc je ne sais pas ce qu’on va essayer demain, mais en tout cas c’est sûr que ça va être un des Grand Prix les plus compliqués.

La température ça joue beaucoup aussi ?

Je pense que ça ne nous aide pas, mais on ne peut pas toujours dépendre du grip, de la température, du circuit, on dépend aujourd’hui de tous ces détails. Le comportement de la moto est assez bon mais il manque pas mal de choses. On est vraiment très loin de tous les constructeurs aujourd’hui. Dans le premier run, j’ai essayé de garder un peu de pneu, si on est tout seul le feeling est bon, mais quand on regarde la différence de chrono qu’on a avec les autres c’est énorme.

Sur quel aspect tu peux faire la différence ?

Malheureusement, on ne peut pas faire de différence, parce qu’au freinage on a le pneu avant qui est en train d’exploser, on a énormément de mouvement donc je ne peux pas freiner vraiment très tard. Sur l’arrière on n’a pas de grip, au niveau puissance on est en difficulté aussi, donc faire une différence c’est compliqué.

Tu as pu tester la nouvelle électronique de stabilité ?

On avait tellement de problèmes aujourd’hui que je pense qu’on l’a essayé mais on n’a pas pu vraiment travailler dessus.

Sur le pneu avant, l’allocation est différente de l’an dernier…

Elle est différente de l’an dernier, mais sincèrement il n’y en a aucun qui fonctionne. Pour le soft, on n’a pas essayé parce que c’est sûr que c’est beaucoup trop soft, mais entre le medium et le hard c’est compliqué.

Qu’espères-tu pour le reste du week-end ?

Sur le circuit, on sait que le grip est très bas, donc j’espère juste la fin du Grand Prix.