Loris Cresson (CEV Moto3) : « Les sélections Red Bull Rookies Cup ont une dimension politique. »

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Publié le 16/11/2013 avec Aucun Commentaire

Ce week-end, sur le circuit Ricardo Tormo de Valencia, se joue l’avant-dernière manche du Championnat Espagnol (CEV) 2013. En Moto2 et Moto3, quelques pilotes francophones sont présents : Lucas Mahias (Moto2, Suter), Valentin Debise (Moto2, Transfiormers), Enzo Boulom (Moto3, Honda), Anthony Dumont (de la coupe Yamaha) et Corentin Perolari (de la Red Bull Rookies Cup 2013 et 2014) seront wildcards parmi les Français déjà sur place : Fabio Quartararo et Hugo Casadesus. Initialement prévu, le Champion de France FSBK Moto3, Christophe Arciero ne sera pas présent week-end. Ce n’est que partie remise, il envisage la dernière manche à Jerez. Jules Danilo, fraîchement annoncé dans l’équipe Ambrogio Racing (Mahindra) pour la saison du mondial 2014, n’est pas présent non plus car en période d’examens.

Lors du GP de la Comunitat Valenciana la semaine dernière, nous avons rencontré Loris Cresson, jeune pilote Belge connu du paddock CEV mais aussi du paddock FSBK (wildcard à Magny-Cours, voir ici). Il nous explique le déroulement de la sélection pour Red Bull Rookies Cup, qui a eu lieu le mois dernier, et la façon dont il envisage son avenir.

Loris Cresson sur sa machine au numéro 84.

Loris Cresson sur sa machine au numéro 84.

 

  • Comment se sont passées les sélections de la Red Bull Rookies Cup ?

Niveau pilotage, selon mon entourage et mon coaching, tout s’est bien passé : je n’étais certes pas le plus rapide, mais j’étais propre et j’ai fait ce qu’il fallait. Après, tout le monde sait que ces sélections ont une dimension très politique : avoir les bons contacts ou une bonne structure, ça joue malheureusement beaucoup pour être choisi. C’est un peu dommage que ce soit le critère principal, plutôt que le talent. Mais ça reste une bonne expérience à chaque fois une bonne expérience.

  • Que prévois-tu du coup pour la saison prochaine ?

Pour commencer, je vais rouler pour les deux dernières manches du CEV, ici à Valencia, puis à Jerez. Je suis là en repérage, je cherche des contacts pour l’année prochaine, où je peux affirmer à 99 % que je participerai à ce que va devenir le CEV : un Championnat Européen. Normalement, si tout va bien, ce sera dans une bonne structure avec de bons moyens, qui conservera les personnes de cette année. Mais tout ça doit encore se confirmer.

  • Resteras-tu sur une Honda ?

Toutes les possibilités restent envisageables pour moi : peut-être moteur Honda, mais châssis autre, ou alors une KTM. Nous ne savons pas encore.

  • En termes de financement, comment gères-tu tes saisons ?

Pour l’instant, nous apportons tout nous-mêmes, nous n’avons quasiment pas d’aide ou de sponsors. Mais pour l’année prochaine, ce devrait être différent, car nous avons plusieurs contacts pour bénéficier d’un peu d’aide.

  • La manche de Valencia comportera deux courses Moto3, comment s’est passé la première journée du vendredi ?

Un peu comme à chaque fois, il y un peu de stress à chaque fois avant une course. Aujourd’hui n’a pas été une journée facile, car j’ai eu un gros problème technique. Aujourd’hui tout sera remis dans l’ordre puisque nous avons trouvé l’origine du problème. J’espère terminer la saison en progressant à chaque sortie.

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Aujourd’hui, sur le circuit de Valence, c’est le Français Fabio Quartararo qui signait la pôle position en Moto3. Il s’élancera donc de la meilleure place sur la grille, devançant de peu Maria Herrera. Loris, lui, signait un honorable 36ème temps. Côté Français, Enzo Boulom est 24ème, Corentin Perolari 41ème, et Hugo Casadesus 52ème.

Nous remercions Loris Cresson et Victoria Cresson, sa soeur, pour leur disponibilité et leur gentillesse. Retrouvez l’actualité de Loris Cresson sur sa page Facebook.

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